Filialedu CNES, l’agence spatiale française, Novespace propose Ă  partir de 2013 des vols dits «zĂ©ro-g» oĂč les passagers flotteront en impesanteur comme des astronautes lors de 15 paraboles de 20 secondes. Le prix du rĂȘve ? 5.980 ConditionsGĂ©nĂ©rales de Vol Air Zero G Les prĂ©sentes conditions de Vol s’appliquent Ă  l’ensemble des prestations proposĂ©es sous la marque Air Zero G par Novespace et Avico. Article 1. Cest exactement ce qui est Ă©prouvĂ© pendant les vols Ă  « gravitĂ© zĂ©ro » ou vols paraboliques. Il s’agit d’une technique de vol pendant laquelle un avion rĂ©alise un trajet qui, suite Ă  une montĂ©e soudaine, suit une trajectoire parabolique qui lui permet de simuler l’effet de gravitĂ© zĂ©ro durant quelques secondes (environ 20 LerĂȘve devient rĂ©alitĂ© pour les amateurs de sensations uniques: moyennant 6.000 euros, ils peuvent dĂ©sormais s'offrir un vol en apesanteur Ă  bord de l'A300 ZĂ©ro-G, un avion spĂ©cialement VousbĂ©nĂ©ficiez Ă©galement d’un vĂ©hicule de remplacement en cas de vol (jusqu’à 40 jours), de destruction totale (jusqu’à 20 jours) ou dâ€˜Ă©change standard moteur de votre vĂ©hicule (jusqu’à 15 jours). Exemple: Pour un financement de 10 000 € sur 72 mois en cas d’incapacitĂ© temporaire totale de travail (par suite de maladie ou d’accident), SĂ©curivie prendra en charge vos Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd. Concours ZĂ©ro G remportĂ© par Marc DesprĂ©s Merci Ă  Esri France qui rĂ©alise avec ce vol ZĂ©ro-G un de mes plus beaux rĂȘves d’enfance d’ĂȘtre presque » un astronaute ! Embarquement le 28 aoĂ»t 2020 DĂ©couvrez l’apesanteur ! Nous sommes heureux de vous annoncer que le concours ZĂ©ro G est de retour lors de la confĂ©rence ! Il va permettre Ă  son laurĂ©at d’embarquer en 2020 Ă  bord de l’Airbus Air Zero G de la sociĂ©tĂ© Novespace, filiale du CNES, pour un vol exceptionnel et inoubliable*. Un vol qui permet de vivre ce que les spationautes, astronautes, cosmonautes ou taĂŻkonautes peuvent ressentir, la vĂ©ritable apesanteur ! Ce concours Ă©tait ouvert Ă  tous les participants prĂ©sents Ă  la confĂ©rence les 16 et 17 octobre. Pour concourir, il fallait identifier les photos du globe, Ă©ditĂ©es avec notre partenaire Airbus et situĂ©es sur les stands de nos partenaires. Une question subsidiaire permettant de dĂ©partager les Ă©ventuels ex-aequo. DĂ©couvrez cette vidĂ©o et mbarquez avec Jean-François Clervoy et Thomas Pesquet ! *La laurĂ©ate ou le laurĂ©at de ce concours devra, pour effectuer ce vol, satisfaire aux examens mĂ©dicaux prĂ©alables demandĂ©s par Novespace. Participez Ă  l'Ă©vĂ©nement francophone de rĂ©fĂ©rence dans le monde des SIG et des usages de la dimension gĂ©ographique. PARABOLE. Qui n’a pas rĂȘvĂ© de tester les sensations de l’apesanteur ? De flotter dans l’air et de dĂ©fier les lois de la gravitĂ© façon Superman ? Cet exercice Ă©tait jadis rĂ©servĂ© aux scientifiques. En octobre 2013, Erwan Lecomte, journaliste Ă  Sciences et Avenir, avait pu accompagner des scientifiques pour un vol en apesanteur, opĂ©rĂ© par le CNES et Novespace. A cette occasion, il avait rĂ©alisĂ© - et filmĂ© - diffĂ©rentes expĂ©riences en zĂ©ro G... Des images impressionnantes, pour une expĂ©dition entre ciel et terre qui est dĂ©sormais accessible Ă  tous les vols en apesanteur simulĂ©e sont maintenant ouverts aux particuliers depuis mai 2015, enfin ceux prĂȘts Ă  dĂ©bourser 6000 euros pour tester les paraboles de cet Airbus spĂ©cialement Ă©quipĂ©, et dont la condition physique satisfait aux exigences de l'aventure. Si jouer les touristes de l'espace vous tente, voici la journĂ©e type d'un vol touristique Ă  bord de l’Airbus A310 ZĂ©ro G de Novespace. 8 h 30. Les premiers arrivants Ă  l’aĂ©roport de Bordeaux MĂ©rignac ont dĂ©jĂ  les yeux pĂ©tillants Ă  l’idĂ©e de faire un vol parabolique. AprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© l’identitĂ© des astronautes Ă©phĂ©mĂšres, une hĂŽtesse les accompagne dans une salle oĂč se trouve le petit dĂ©jeuner et les combinaisons d’astronautes. Autour d’un cafĂ©, les regards et sourires crispĂ©s laissent transparaĂźtre Ă  la fois l’excitation de vivre ce moment unique et une certaine apprĂ©hension. 9 h 30. AprĂšs la composition des quatre Ă©quipes de dix personnes qui seront rĂ©parties dans les compartiments du tout nouvel Airbus A310 ZĂ©ro G de Novespace, il est temps d'enfiler les combinaisons. Saturne, Mars, Lune et Jupiter sont les noms des diffĂ©rents groupes qui se dirigent dĂ©jĂ  vers le briefing orchestrĂ© par l’ancien astronome de ISS Jean-François Clervoy. Le mĂ©decin - qui restera prĂ©sent pendant la totalitĂ© du vol - conseille aux participants d'avaler un cachet ou une piqĂ»re de Scopolamine, qui permettra de contrer les hauts-le-cƓur. Une mĂ©dicamentation fortement conseillĂ©e par le mĂ©decin qui accompagnera le vol. 10 h 30. La tension monte. AprĂšs une photo d’équipage façon "Top Gun" sur le tarmac, direction la passerelle d’embarquement. Une fois Ă  bord, l’un des accompagnateurs rassemble les chaussures des participants - inutile de les garder Ă  bord. Beaucoup sont venus avec des objets Ă  photographier pendant l'apesanteur simulĂ©e par les paraboles. StĂ©phanie et Eric, un couple de Lausanne, est venu avec le doudou des enfants. 11 h. AprĂšs les annonces et les consignes de sĂ©curitĂ©, la tension est palpable sur le visage des touristes de l’espace. Un silence abyssal s’installe. Il faut dire qu'aucun des touristes de l'espace n’a l'idĂ©e de ce que c'est que de vivre un vol parabolique. Selon Gilles Gompertz, responsable d’Avico, c'est une expĂ©rience "indescriptible". 11 h 40. L'avion est au-dessus de l’Atlantique. "On va s’allonger par terre et on attend les instructions du commandant de bord" explique le responsable de l’équipe Saturne. ArrivĂ© Ă  pieds d’altitude, le pilote tire sur le manche pour cabrer l’appareil vers le ciel. Une forte pesanteur s’instaure alors. Les corps pĂšsent 1,8 fois leurs poids sur terre, transformant chaque corps en enclume plaquĂ©e au sol. A titre de comparaison, les pilotes de chasse peuvent encaisser jusqu'Ă  10 G au cours de leurs manƓuvres aĂ©riennes. Jean-François Clervoy et Dimitri savourent ce moment, scrutant la joie, l’émotion et l’inquiĂ©tude sur les visages des passagers. Le compte Ă  rebours commence. "CabrĂ©", annonce la voix. Lentement les corps quittent le sol une sensation de flottement, d’envolĂ©e, de lĂ©gĂšretĂ© donnent instantanĂ©ment le sourire. Il faut voir le corps de son voisin s'Ă©lever pour mieux comprendre son propre Ă©tat d’élĂ©vation. Mais dĂ©jĂ  le compte a rebours recommence, nous faisant retomber sur le plancher matelassĂ©, de nouveau Ă©crasĂ© par deux fois son poids. 12 h. Les paraboles s’enchaĂźnent
 L’apprĂ©hension a laissĂ© place Ă  l’euphorie, au "grisement spatio-temporel" comme le dit avec un sourire l'un des participants. 13 h. Il est temps de revenir sur terre. Une derniĂšre photo devant le vaisseau spatial... pardon l'avion ! et retour Ă  la base. La majoritĂ© des touristes de l’espace mettront des jours Ă  atterrir. Certains parlent dĂ©jĂ  de revenir, malgrĂ© le prix du billet 6000 euros ! Les expĂ©riences de Sciences et Avenir en apesanteur Avant de s'envoler pour ce vol en zĂ©ro G, Sciences et Avenir avait proposĂ© Ă  ses lecteurs de lui suggĂ©rer quelles expĂ©riences rĂ©aliser lors de cette virĂ©e en apesanteur simulĂ©e. Quatre propositions s'Ă©taient dĂ©gagĂ©es des nombreuses suggestions envoyĂ©es Ă  la rĂ©daction. A savoir Comment se comporte en zĂ©ro G la flamme d'une bougie ? Comment se comporte de l'eau colorĂ©e dans une bouteille transparente ? Peut-on se dĂ©placer Ă  la simple force de son souffle ou d'un ballon ? Comment se dĂ©placent des bulles de savon durant les phases d'apesanteur et surtout d'accĂ©lĂ©ration ? Ce que cela a donnĂ© ? Les rĂ©ponses en vidĂ©o sont visibles Ă  cette adresse. Les vols paraboliques ont du succĂšs. Pour preuve, l'A300 ZĂ©ro-G qui vient de partir Ă  la retraite au musĂ©e de l'Air Ă  Cologne Allemagne a effectuĂ© paraboles 70 heures d'apesanteur cumulĂ©es ! pour plus de chercheurs entre 1997 et 2014. Ce succĂšs ne devrait pas se dĂ©mentir. Novespace, la filiale de l'agence spatiale française qui organise pour les chercheurs et les particuliers des vols paraboliques recrĂ©ant les conditions de l'apesanteur rĂšgnant en orbite spatiale, a procĂ©dĂ© mardi au premier vol scientifique de son nouvel Airbus A310 "ZĂ©ro-G". "Le vol s'est trĂšs bien passĂ©! Tout le monde a eu l'impression que c'est plus prĂ©cis, plus doux et plus facile" qu'avec le prĂ©cĂ©dent avion, un A300 qui Ă©tait "en bout de course" aprĂšs 18 ans de service, s'est rĂ©joui le prĂ©sident de Novespace et astronaute de l'Agence spatiale europĂ©enne ESA, Jean-François Clervoy. Le nouveau "laboratoire volant" offre aux scientifiques d'agences spatiales et d'universitĂ©s du monde entier "un accĂšs Ă  l'apesanteur Ă  nettement moindre coĂ»t que des vols orbitaux", a soulignĂ© M. Clervoy en prĂ©sentant Ă  la presse l'appareil sur le tarmac de sa base de l'aĂ©roport de MĂ©rignac Gironde, prĂšs de Bordeaux. A raison de 31 paraboles de 22 secondes chacune, cela reprĂ©sente "environ dix minutes cumulĂ©es d'apesanteur" pour chaque vol, note-t-il. "ZĂ©ro-G" L'Airbus, dĂ©sormais rebaptisĂ© "ZĂ©ro-G" pour "zĂ©ro gravitĂ©", est entrĂ© en service voici dĂ©jĂ  26 ans pour le compte de l'armĂ©e de l'air allemande, sous le nom d'A310 "Konrad Adenauer". La Luftwaffe l'avait amĂ©nagĂ© en version "VIP" pour le gouvernement allemand, et il a transportĂ© durant des annĂ©es les chanceliers fĂ©dĂ©raux dans de multiples dĂ©placements officiels. Novespace en a fait l'acquisition l'an dernier, pour une somme comprise entre 8 et 10 millions d'euros, rĂ©vision de fond en comble et amĂ©nagement inclus. Car s'il a fallu enlever une grande partie des siĂšges pour libĂ©rer une zone expĂ©rimentale de 100 m2, entiĂšrement capitonnĂ©e de mousse et encadrĂ©e de filets de protection, l'A310 n'a en revanche nĂ©cessitĂ© aucune modification des systĂšmes de base pour effectuer des vols paraboliques ce type d'avion est conçu d'origine "pour pouvoir tenir le zĂ©ro-G", assure le prĂ©sident de Novespace, filiale du Cnes Centre national d'Ă©tudes spatiales. Seul un instrument a Ă©tĂ© rajoutĂ© dans le cockpit pour permettre aux pilotes de calculer la gravitĂ© ressentie Ă  bord et crĂ©er ainsi les conditions de l'apesanteur. Trois pilotes simultanĂ©ment Comment ? Le secret tient dans la trajectoire parabolique. L'avion, Ă  une vitesse de 810 km/h, se cabre pour atteindre un angle de 47 degrĂ©s. Puis la poussĂ©e des moteurs est rĂ©duite fortement, soigneusement dosĂ©e de maniĂšre Ă  ce que toutes les forces s'appliquant Ă  l'avion -portance, traĂźnĂ©e et poussĂ©e des moteurs- s'annulent. "C'est grĂące Ă  la qualitĂ© de pilotage que, pendant 22 secondes, on peut faire croire Ă  l'avion qu'il est dans le vide", explique M. Clervoy. Il est soumis Ă  son seul poids et Ă  l'intĂ©rieur, tous les passagers et Ă©quipements ressentent "la vraie apesanteur, ce n'est pas une simulation", insiste l'astronaute. Contrairement aux vols commerciaux, l'A310 Zero-G est un avion pilotĂ© simultanĂ©ment par trois personnes le premier pilote ne s'occupe que du tangage inclinaison entre le nez et la queue, le deuxiĂšme du roulis inclinaison d'une aile par rapport Ă  l'autre et le troisiĂšme se concentre uniquement sur la poussĂ©e des moteurs. Mais pourquoi recrĂ©er l'apesanteur au juste? Dans tout un tas de domaines biologie, physiologie, science des matĂ©riaux, physique des particules, etc, "cela permet d'Ă©tudier les effets des petites forces qui existent sur Terre mais sont masquĂ©es par la pesanteur", rĂ©sume le Belge Vladimir Pletser, responsable des vols paraboliques Ă  l'ESA. Pour beaucoup d'expĂ©riences embarquĂ©es, la durĂ©e d'apesanteur offerte par l'avion Zero-G suffit Ă  produire des rĂ©sultats exploitables, rendant inutile un voyage dans l'espace. Avec AFP PARIS AFP - Des vols commerciaux en apesanteur dans un Airbus A300 spĂ©cial sont commercialisĂ©s Ă  partir de ce mardi au prix public de euros, pour un premier vol prĂ©vu le 15 mars prochain, a annoncĂ© le Centre national d'Ă©tudes spatiales CNES. Trois vols sont prĂ©vus en 2013, avec Ă  chaque fois quarante passagers adultes, qui cumuleront cinq minutes d'apesanteur lors d'un vol de 2h30 environ. L'A300 "ZĂ©ro-G" pour "zĂ©ro gravitĂ©" appartient Ă  la sociĂ©tĂ© aĂ©ronautique Novespace et est opĂ©rĂ© par le CNES. Le directeur gĂ©nĂ©ral de Novespace, l'ancien spationaute français Jean-François Clervoy, avait annoncĂ©, lors du salon du Bourget en juin 2011, que de tels vols commerciaux pourraient ĂȘtre ouverts au public europĂ©en, sous rĂ©serve d'autorisation de la Direction gĂ©nĂ©rale de l'aviation civile. Ce baptĂȘme en apesanteur est dĂ©jĂ  proposĂ© par des sociĂ©tĂ©s privĂ©es mais uniquement aux Etats-Unis et en Russie. Du 6 au 10 octobre 2014, Novespace a organisĂ© pour le compte du CNES, la 112Ăšme campagne de vols paraboliques de l’A300 ZERO-G. AÉROPORT DE BORDEAUX-MÉRIGNAC- L’émotion Ă©tait palpable la semaine derniĂšre, Ă  Novespace, sur l’aĂ©roport de Bordeaux-MĂ©rignac. S’il s’agissait de la 112Ăšme campagne de vols paraboliques, la 34Ăšme Ă  bord de l’A300 ZERO-G, on dĂ©collait aussi pour la derniĂšre fois Ă  bord de cet Airbus, aprĂšs 17 ans de carriĂšre Novespace » et prĂšs de 13 000 paraboles ! En avril 2015, un A310 ZERO-G lui succĂšdera. Novespace, filiale du CNES, l’agence spatiale française, créée en 1986, exploite l’A300 ZERO-G dont elle est propriĂ©taire, au profit de clients du monde entier tels que l’ESA et le DLR agence spatiale allemande, pour des activitĂ©s d’essais et de recherche. Les vols paraboliques permettent un large Ă©ventail d’expĂ©rimentations scientifiques et d’essais technologiques, de façon plus accessible, plus pratique et moins onĂ©reuse que les autres moyens d’accĂšs Ă  l’apesanteur. L’aIRBUS a-300 zĂ©ro-G de Novespace. Le vol ZĂ©ro GravitĂ© Le vol ZĂ©ro-G, ou vol ZĂ©ro GravitĂ©, consiste Ă  reproduire de courtes pĂ©riodes d’apesanteur Ă  bord d’un avion qui rĂ©pĂšte plusieurs fois une manƓuvre aĂ©rienne particuliĂšre, Ă  savoir une parabole. Ce vol se dĂ©roule bien Ă©videmment non pas dans le milieu spatial, mais dans l’espace aĂ©rien. Pour qu’un objet soit en Ă©tat d’apesanteur ou impesanteur au voisinage de la Terre, il doit ĂȘtre en chute libre, c’est-Ă -dire soumis uniquement Ă  une force, celle de l’attraction terrestre », explique Jean-François Clervoy, Astronaute, PrĂ©sident de Novespace et initiateur des vols paraboliques en Europe. Le principe du vol parabolique en avion est de faire comme si celui-ci Ă©tait un projectile lancĂ© vers le ciel Ă  une vitesse initiale. Il faut donc d’abord l’accĂ©lĂ©rer pour lui communiquer une vitesse maximale et lui faire suivre une trajectoire ascendante. On supprime alors les autres forces auxquelles il est soumis habituellement en vol portance, trainĂ©e, poussĂ©e pour qu’il ne soit plus livrĂ© qu’à la seule force de gravitation poids. Il est alors en chute libre sur sa trajectoire parabolique. L’appareil et ses occupants sont ainsi en apesanteur pendant une vingtaine de secondes. Avant la manƓuvre parabolique, l’avion est en vol horizontal Ă  une altitude de 20 000 ft 6 000 m. L’équipage le prĂ©pare Ă  la parabole en augmentant progressivement sa vitesse jusqu’à environ 810 km/h, vitesse maximale autorisĂ©e pour ce type d’appareil. Puis l’appareil est cabrĂ© Au cours de cette phase dite de ressource d’entrĂ©e en parabole », apparait une force centrifuge qui plaque les passagers au plancher de la cabine. Il rĂšgne un Ă©tat d’hypergravitĂ© ou hyperpesanteur et les passagers sont soumis Ă  une force de 1,8 g ils pĂšsent 1,8 fois leur poids terrestre. Pendant ce temps, l’avion gagne de l’altitude alors que sa vitesse diminue. Cette phase d’hypergravitĂ© dure environ vingt secondes. Une fois atteinte l’assiette de 47° angle variable selon le type d’avion, le rĂ©gime des moteurs est rĂ©duit et le pilote relĂąche son effort sur le manche. Ce moment est appelĂ© injection », l’avion entre en phase parabolique, et donc en apesanteur. La transition entre l’excĂšs de pesanteur et la disparition totale de sensation de poids, reste pour moi un moment magique, incomprĂ©hensible par le corps », confie Jean-François Clervoy. En dĂ©but de phase d’apesanteur, l’avion continue Ă  monter jusqu’à atteindre une altitude de 28 000 ft 8 500 m, puis il redescend. A bord de l’A300 ZERO-G, la parabole ou phase d’apesanteur dure 22 secondes, pendant lesquelles les passagers flottent dans la cabine de l’avion ! Lorsque l’avion atteint une assiette Ă  piquer de 42°, Ă  une altitude d’environ 25 000 ft 7 600 m, le pilote tire de nouveau progressivement sur le manche de façon Ă  sortir de la parabole et retrouver le niveau de vol initial. Durant cette phase appelĂ©e ressource de sortie », une hypergravitĂ© d’1,8 g s’instaure de nouveau, pendant vingt secondes. Puis, l’avion retrouve un vol en palier pendant environ deux minutes avant d’entamer la parabole suivante. A bord de l’A300 ZERO-G et pendant les 3h30 de vol, 31 paraboles sont exĂ©cutĂ©es, sĂ©parĂ©es par des pĂ©riodes de vol en palier d’une Ă  trois minutes. ManƓuvre parabolique. Lors de ces manƓuvres, le pilotage de l’avion s’effectue Ă  trois. Un pilote contrĂŽle le tangage, le second le roulis et le troisiĂšme, la poussĂ©e des moteurs. A bord de l’A300 ZERO-G, Stephane PichenĂ©, Jean-Claude Bordenave, Eric Delesalle, LoĂŻc Bernard et HervĂ© Poulin se relaient aux commandes. Les paraboles sont rĂ©alisĂ©es dans des zones spĂ©cifiques. En France, deux grandes zones aĂ©riennes sont dĂ©diĂ©es aux essais en vol ; le trafic y est peu dense et les avions sont suivis par un contrĂŽleur aĂ©rien de la DGA. La premiĂšre est situĂ©e au-dessus de l’Atlantique, au sud de la Bretagne et la seconde, au-dessus de la MĂ©diterranĂ©e. En fonction de la mĂ©tĂ©o, l’équipage va opter pour l’une ou l’autre. Quarante passagers peuvent prendre place dans l’A300 qui dispose de 49 siĂšges rĂ©partis Ă  l’avant et Ă  l’arriĂšre de la cabine. Il s’agit en effet de la principale spĂ©cificitĂ© de l’avion ZERO-G. Un segment de cabine est dĂ©gagĂ© de tout amĂ©nagement siĂšges, coffres Ă  bagages, toilette, galleys
 afin d’accueillir une zone d’expĂ©rimentation pour l’installation des expĂ©riences scientifiques, dite aussi zone de free-floating » dĂ©diĂ©e Ă  l’évolution libre et ludique des passagers. Au niveau de l’instrumentation, un accĂ©lĂ©romĂštre a Ă©tĂ© ajoutĂ©. Sinon, aucune modification concernant la structure du fuselage, des ailes ou encore des gouvernes. En effet, lors des manƓuvres paraboliques, les contraintes physiques exercĂ©es sur l’appareil restent infĂ©rieures aux valeurs maximales tolĂ©rĂ©es. Sur le plan mĂ©dical, le vol parabolique ne prĂ©sente aucun danger particulier. Novespace demande toutefois aux candidats d’effectuer un examen mĂ©dical et un Ă©lectrocardiogramme. Ce vol reste susceptible de provoquer un mal des transports. Il est donc conseillĂ© de respecter certaines recommandations comme la prise d’un repas lĂ©ger la veille, d’un petit dĂ©jeuner normal le matin du vol, et avant l’embarquement, une injection de Scopolamine est proposĂ©e par le mĂ©decin de Novespace. Et en principe
 tout se dĂ©roule merveilleusement bien ! Les expĂ©riences scientifiques Novespace rĂ©alise cinq Ă  six campagnes de vols scientifiques par an. Chacune d’entre elles demande environ six mois de prĂ©paration et son coĂ»t avoisine les 1,3 M€ prĂ©paration + vol », prĂ©cise SĂ©bastien Roquette, Chef de projet Vols paraboliques -CNES. Au cours de cette derniĂšre campagne de vols avec l’A300 ZERO-G, le CNES a sĂ©lectionnĂ© douze expĂ©riences scientifiques dont deux rĂ©alisĂ©es par des Ă©tudiants pour participer aux trois vols de 31 paraboles, comme le fonctionnement d’une horloge atomique en environnement 0 g, les caractĂ©ristiques de la mobilitĂ© en apesanteur, l’évaluation de l’anxiĂ©tĂ© en situation de microgravitĂ© de courte durĂ©e, l’influence de la gravitĂ© sur le taux d’évaporation d’une goutte d’eau, les interactions auditives et vestibulaires pour la perception du corps propre et du sentiment de soi,
 L’auteur en vol avec quelques scientifiques au travail. Les avions ZERO-G De nombreux avions sont utilisĂ©s depuis les annĂ©es 50 pour la recherche en apesanteur. Durant leur vol, ils effectuent Ă  plusieurs reprises la manƓuvre parabolique restituant une durĂ©e d’apesanteur de 10 Ă  30 secondes selon le type d’appareil. Novespace a organisĂ© plus d’une centaine de campagnes de vols paraboliques depuis sa crĂ©ation, successivement Ă  bord du KC-135 de la NASA, de la Caravelle ZERO-G jusqu’en 1995 aprĂšs plus de quarante campagnes de vols, de l’A300 ZERO-G, puis dĂšs l’an prochain de l’A310 ZERO-G. Mais en France, les vols paraboliques ont dĂ©butĂ© en 1946 Ă  bord d’un Martinet NC-702, un bimoteur Ă  hĂ©lices. Un Fouga Magister sera Ă©galement utilisĂ©. Ailleurs en Europe, d’autres recherches en microgravitĂ© sont effectuĂ©es, mais de façon plus modestes ». Aux Pays-Bas, le laboratoire national d’aĂ©ronautique utilise un Cessna Citation, bimoteur d’affaires pouvant embarquer jusqu’à huit observateurs. Et en Belgique, c’est avec deux Fouga Magister de la Force aĂ©rienne belge que l’on rĂ©alise quelques expĂ©riences. C’est aux Etats-Unis qu’a vĂ©ritablement commencĂ© la recherche en microgravitĂ© et la Nasa dĂ©butera en 1959 un programme exploitant successivement des Convair, un Douglas C-47, puis le cĂ©lĂšbre KC-135. A partir de 2008, la Nasa sous-traite ce programme Ă  la sociĂ©tĂ© ZeroG Corporation qui utilise deux Boeing 727. Bien sĂ»r, en URSS et en Russie, dĂšs les annĂ©es 50, on se familiarise aussi avec l’état d’apesanteur via la pratique de vols paraboliques
 L’accĂšs Ă  ce type de vols Ă©tait jusqu’alors rĂ©servĂ© aux scientifiques et aux astronautes pour leur entrainement. Mais depuis quelques annĂ©es le grand » public a la possibilitĂ© de prendre place Ă  bord et dĂ©couvrir ces sensations exceptionnelles, uniques et magiques ! Des souvenirs inoubliables, une expĂ©rience fantastique, exaltante, fascinante
 tels sont les mots et les sentiments qui surgissent au retour sur terre. Actuellement, quatre opĂ©rateurs Ă  travers le monde proposent cela Novespace en France, ZeroG Corporation et Aurora Aerospace aux Etats-Unis, ainsi que le Gagarin Cosmonaut Training center en Russie. Cette expĂ©rience a certes un coĂ»t, variable selon les opĂ©rateurs et la prestation. Avec Novespace, pour environ 3h30 de vol et 31 paraboles, soit un peu plus de 11 minutesd’apesanteur cumulĂ©e, il faudra compter 6 000 €. Le prix du rĂȘve
 ! Un livre rĂ©fĂ©rence Voler en apesanteur » de Frank Lehot, mĂ©decin aĂ©ronautique et instructeur lors des vols publics de dĂ©couverte de l’apesanteur PrĂ©face de Jean-François Clervoy, Edition Vuibert. Magali , REBEAUD Pilote privĂ©e avion, diplĂŽmĂ©e en aĂ©ronautique, Magali travaille depuis une quinzaine d’annĂ©es dans ce secteur, associĂ© Ă  celui de la communication Guide-confĂ©rencier au MusĂ©e de l'Air et de l'Espace ; journaliste pour les magazines Air&Cosmos, Volez, Info Pilote, Science&a

prix d un vol zero g