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LaFnac a indiqué mardi avoir acquis le soutien de la majorité des actionnaires de Darty, ce qui pourrait lui permettre de prendre le contrÎle effectif de l'enseigne d'electroménager, à moins d'une ultime surenchÚre de Conforama. Mardi soir, le groupe d'Alexandre Bompard détient formellement 29,73% du capital de Darty, aprÚs avoir acquis un nombre trÚs important
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Cefeu vert qui ouvre la voie au mariage des deux enseignes, approuvĂ© fin avril par les actionnaires. ĂCONOMIE. La Fnac autorisĂ©e Ă racheter l'enseigne Darty
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Vay Tiá»n Nhanh Chá» Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. La Fnac engage une refonte complĂšte de ses espaces livres, en commençant par VĂ©lizy Yvelines. FNAC/SDP Plus de 100 auteurs invitĂ©s, une quarantaine de rencontres organisĂ©es, la remise du 15e prix du Roman Fnac et l'entrĂ©e gratuite avec le lancement, au dĂ©but de septembre, du Forum Fnac Livres, au Carreau du Temple, en plein centre de Paris, le premier libraire de France veut marquer le coup. Histoire de rappeler qu'il est toujours l'un des acteurs importants de la rentrĂ©e littĂ©raire. NOTRE DOSSIER >> RentrĂ©e littĂ©raire Dans le mĂȘme temps, son challenger, Leclerc, transforme son prix Landerneau du roman en prix des lecteurs et l'avance Ă dĂ©but octobre. Quant au troisiĂšme libraire français, Cultura, la petite enseigne qui grimpe, il entend occuper sa place en proposant sa liste des 30 titres remarquables de la rentrĂ©e et de six "Talents Ă dĂ©couvrir". Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Autant de romanciers mis en avant tout au long de l'annĂ©e sur les rayons et dĂ»ment rĂ©pertoriĂ©s dans les catalogues et autres guides littĂ©raires distribuĂ©s aux milliers de clients de ces grandes surfaces culturelles, qui rivalisent d'Ă©nergie pour sĂ©duire le grand public et les Ă©diteurs. Et dĂ©montrer qu'elles ne sont pas que des vendeurs de best-sellers et de livres pratiques. Une histoire d'image, de stratĂ©gie et de gros sous. L'enjeu de batailles souvent Ăąpres. Un marchĂ© stable et rentable"Nous sommes des marchands, je l'assume, bien sĂ»r, mais aussi de vrais libraires", plaide Michel-Edouard Leclerc, le PDG du Mouvement E. Leclerc. Et de rappeler, sourire aux lĂšvres, la polĂ©mique entre JĂ©rĂŽme Lindon, des Ă©ditions de Minuit, et la Fnac, alors prĂ©sidĂ©e par Michel Baroin, autour du prix unique du livre en 1981 "Nous lancions alors les premiers centres culturels Leclerc et nous avons Ă©tĂ© cataloguĂ©s vendeurs de best-sellers, casseurs de prix et tueurs de librairies." Depuis, l'encre a coulĂ© dans les imprimeries et les grandes surfaces spĂ©cialisĂ©es sont devenues des acteurs essentiels de la chaĂźne Ă©ditoriale, reprĂ©sentant, en 2015, selon Edistat, prĂšs de 40% des ventes de livres en France, tous titres confondus - contre 39% pour les librairies indĂ©pendantes et 22% pour les grandes surfaces alimentaires. Plus question de diaboliser ces enseignes, mĂȘme si les tĂȘtes de gondole peuvent avoir un coĂ»t pour l'Ă©diteur, sous la forme de promotion et de publicitĂ© payantes dans leur gazette. "Etre situĂ© Ă l'entrĂ©e est un plus pour les ventes, confie Laure Legendarme, directrice commerciale adjointe du groupe Place des Ă©diteurs Belfond, Presses de la CitĂ©, etc.. Pour nos grosses pointures françaises et Ă©trangĂšres, comme Harlan Coben, dont le nouveau roman sort en octobre, ces dĂ©penses sont inscrites dans le budget. Cela prouve aussi aux agents littĂ©raires que nous dĂ©fendons bien leurs titres." "Nous sommes des marchands, je l'assume, bien sĂ»r, mais aussi de vrais libraires", plaide Michel-Edouard Leclerc, le PDG du Mouvement E. Leclerc..Reuters/Jacky NaegelenNe nous leurrons pas. L'amour de la littĂ©rature n'explique pas, Ă lui seul, cette politique culturelle des grandes enseignes. Coralie Piton, directrice livre et stratĂ©gie de la Fnac, le reconnaĂźt en temps de crise, "le livre est un vecteur de stabilitĂ© Ă©conomique par rapport aux autres produits. Son marchĂ©, mĂȘme s'il se contracte trĂšs doucement, est rĂ©silient". Comprendre stable et rentable... "Paradoxalement, la loi Lang, conçue pour limiter notre concurrence face aux librairies traditionnelles, nous garantit la marge la plus importante de nos magasins, souligne Michel-Edouard Leclerc. 40%, contre 28% pour une machine Ă laver qu'il faut, en plus, installer chez le client. Sans parler de la reprise des invendus par les Ă©diteurs." Sur le papier, la rĂ©partition du "juteux" marchĂ© français entre ces grandes surfaces est claire les centres-villes Ă fort pouvoir d'achat, Paris en tĂȘte, pour la Fnac; les banlieues et les villes moyennes pour les espaces culturels Leclerc; les zones commerciales en pĂ©riphĂ©rie des villes moyennes pour Cultura, créé en 1998 par Philippe Van der Wees, membre par alliance de la famille Mulliez. Les cartes sont rebattuesMais, en raison notamment des dĂ©pĂŽts de bilan de Virgin et de en 2013, puis des reprises qui s'ensuivirent, les cartes commencent Ă se brouiller. La Fnac ouvre des points de vente dans des communes plus modestes qu'autrefois, comme Nemours, Dinard ou Saint-Marcel. Leclerc rachĂšte des librairies en centre-ville Ă Blois ou Ă PĂ©rigueux, et Cultura acquiert la librairie phare de Brive et investit les abords de la capitale aux 4-Temps de La DĂ©fense et, en novembre, dans le nouveau centre commercial de La Villette, Ă Paris. Simple question d'opportunitĂ©, aucun changement de stratĂ©gie, rĂ©torque-t-on du cĂŽtĂ© des enseignes. "Il y a de la place pour tout le monde et, plus on multiplie les points de vente, mieux le livre se porte", commente, sobrement, Jean-Luc Treutenaere, directeur des relations extĂ©rieures de Cultura. Soit. Mais chacun tisse tout de mĂȘme sa toile. Autre terrain de compĂ©tition les prix littĂ©raires et les partenariats, pour lesquels toutes ces enseignes jouent des coudes. Ainsi du polar et de la BD, secteurs dynamiques et lucratifs comme toutes les littĂ©ratures de genre. La Fnac, Leclerc et Cultura disposent chacun de leur trophĂ©e, et lorsque, aprĂšs dix-sept ans de mĂ©cĂ©nat avec le Festival d'AngoulĂȘme, Leclerc jette l'Ă©ponge "Nous Ă©tions le plus gros contributeur et n'Ă©tions plus que la vache Ă lait du festival", s'indigne Michel-Edouard, c'est Cultura qui prend le relais. "La Fnac surperforme sur certains segments, notamment en BD, en manga, en SF et en polar. Si elle ferme, c'est la catastrophe pour nombre d'Ă©diteurs." Ici, le magasin Fnac le 27 octobre 2015 Ă HUGUENTandis que la Fnac, l'"agitateur culturel" des annĂ©es 1980, sponsorisait le Bouillon de culture de Bernard Pivot, ce mĂȘme Cultura, fort de son slogan, "L'esprit jubile", noue des relations privilĂ©giĂ©es avec La grande librairie de François Busnel, l'Ă©mission littĂ©raire de France 5. Leclerc n'est pas en reste, qui, outre ses prix Landerneau, organise le festival Culturissimo, manifestation de lecture Ă voix haute animĂ©e par les comĂ©diens Clotilde Courau, Didier Sandre, Nicole Garcia ou encore Daniel Mesguich. La suprĂ©matie de la Fnac Ă©gratignĂ©e?La chose se murmure ici ou lĂ du cĂŽtĂ© des Ă©diteurs la Fnac, mobilisĂ©e par ses grandes manoeuvres introduction en Bourse, rachat de Darty..., serait en perte de vitesse face Ă ses concurrents et aux librairies indĂ©pendantes et verrait sa suprĂ©matie Ă©gratignĂ©e. Sauf dans le e-commerce, oĂč a pris une longueur d'avance, correspondant Ă environ 20% de son chiffre d'affaires, jusqu'Ă figurer sans rougir juste derriĂšre Amazon. Une rumeur excessive aux yeux de Laure Legendarme, du groupe Place des Ă©diteurs "La Fnac surperforme sur certains segments, notamment en BD, en manga, en SF et en polar. Si elle ferme, c'est la catastrophe pour nombre d'Ă©diteurs." Il est vrai qu'elle dĂ©tient quelque 17% de parts de marchĂ©. Reste que Coralie Piton, arrivĂ©e de Canal+ il y a deux ans, en convient "La Fnac a innovĂ© en dĂ©mocratisant l'accĂšs Ă la littĂ©rature. Aujourd'hui, tout le monde nous suit. Il nous faut maintenant dĂ©montrer que le livre, produit hors norme, ne doit plus ĂȘtre traitĂ© de maniĂšre lisse et homogĂšne." D'oĂč la refonte complĂšte des espaces livres engagĂ©e depuis avril dernier, notamment Ă VĂ©lizy Yvelines, qui sert de magasin pilote nouvelle charte graphique, le noir pour le polar, le rouge pour la littĂ©rature..., mises en avant théùtralisĂ©es, meilleure visibilitĂ© du rayon santĂ© et bien-ĂȘtre, la mine d'or des enseignes grand public. "StimulĂ©e", confie Coralie Piton, par les succĂšs de la concurrence, qui joue sur la convivialitĂ© familiale, la Fnac mobilise aussi ses libraires pour repartir Ă la conquĂȘte des coeurs. DerriĂšre, les challengers continuent d'investir. Michel-Edouard Leclerc notamment, qui entend rattraper son retard sur Internet d'ici Ă 2020. Aujourd'hui comme demain, toutes ces enseignes mettront en pile le Goncourt et le Renaudot, bien sĂ»r, mais aussi les gagnants de leurs propres prix, Ă grand renfort de rencontres et de signatures. Les Ă©crivains aurĂ©olĂ©s de succĂšs n'ont pas fini de faire le tour de France, d'autant que, talonnĂ©s par les groupes plus modestes Decitre, Gibert Joseph, Le Furet du Nord, les trois grands n'ont pas l'intention de baisser la garde. De multiples implantations sont prĂ©vues. Lisez, vous ĂȘtes cernĂ©s! Parmi les meilleures ventes 2015 de ces enseignes, on retrouve peu ou prou toujours les mĂȘmes titres AstĂ©rix. Le Papyrus de CĂ©sar Grey L'Instant prĂ©sent Le Charme discret de l'intestin La Fille du train Soumission Millenium 4 After Elle et lui Quelqu'un pour qui trembler Sur le podium Fnac dont 122 points de vente. Chiffre d'affaires livre 2015 529 millions d'euros. Chiffre d'affaires total 3876 millions d'euros. Espace culturel Leclerc 215 points de vente. Chiffre d'affaires livre 2015 240 millions d'euros. Chiffre d'affaires total non communiquĂ©. Cultura 68 points de vente. Chiffre d'affaires livre 2015 220 millions d'euros. Chiffre d'affaires total 550 millions d'euros. Source Livres Hebdo. Marianne Payot Les plus lus OpinionsLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne Rosencher
FermĂ© dĂ©finitivement ». Câest un rideau de fer qui barre dĂ©sormais lâimmense enseigne Gibert Jeune du 5 place Saint-Michel, celle qui trĂŽnait Ă la sortie du mĂ©tro et nous invitait immĂ©diatement Ă pousser la porte. Une maison close », se marre Michel, qui tient le kiosque juste en face. Quand on lui demande sâil craint les rĂ©percussions sur sa propre clientĂšle, il nous rit au nez Que ça devienne un fast-food, une boutique de fringues, un magasin de tĂ©lĂ©phonie ou un sex-shop, les gens viendront toujours acheter des journaux ! ». Le sort de Gibert, lui, ça ne lâĂ©meut pas plus que ça. Dans le quartier, les petits commerces crĂšvent les uns aprĂšs les autres, mais ça tout le monde sâen fout ! Et puis vous les journalistes, vous ne vous rĂ©veillez que quand les gens sont dĂ©jĂ dans le cercueil. Câest un peu tard non ? » Ă bon entendeurâŠSi lâimage du cercueil est un peu abrupte, elle nâest pas si mal choisie la fermeture de quatre magasins Gibert Jeune place Saint-Michel sonne le glas dâun temps, celui dâun Quartier latin au sommet de sa gloire. Lâhistoire se raconte comme une jolie fable familiale Joseph Gibert, provincial sans le sou, dĂ©barque Ă la capitale en 1886 et fonde un commerce dâouvrages scolaires dâoccasion et de livres rares ; une entreprise qui deviendra familiale et repose sur l'honnĂȘtetĂ© et le dur labeur. Au dĂ©but des annĂ©es 30, une scission entre ses deux fils scinde la branche en deux lâaĂźnĂ© migre un peu plus haut sur le boulevard Saint-Michel, se diversifie papeterie, disque et vidĂ©o et se dĂ©veloppera en province, quand le cadet garde les lieux historiques, rebaptisĂ©s Gibert Jeune », et cet ancrage universitaire dont les magasins de la place Saint-Michel sont emblĂ©matiques. Câest lâĂąge dâor des travaux consĂ©quents, une renommĂ©e internationale, des employĂ©s fidĂšles et des clients ravis comme en attestent les longues files dâattente en pĂ©riode de rentrĂ©e des classes. MĂȘme si la rivalitĂ© entre les logos bleu et jaune ne cessera jamais trop proches, trop concurrents, au point dâĂȘtre intĂ©grĂ©e par les salariĂ©s fin du XXe siĂšcle voit Gibert Jeune dĂ©cliner progressivement. De fĂącheux Ă©vĂ©nements extĂ©rieurs pĂ©nalisent la frĂ©quentation lâattentat du Hezbollah en 1986 qui ravage le magasin principal, la bombe mĂ©tro Saint-Michel en 1995 qui vide le quartier juste avant la rentrĂ©e⊠Sây ajoutent la gratuitĂ© progressive des livres scolaires et le virage ratĂ© de la vente en ligne et de lâinformatisation. RĂ©formes avortĂ©es, stratĂ©gies commerciales infructueuses, clientĂšle jeune et touristique mal cernĂ©e ; en 2017, il semble nây avoir plus rien Ă faire, et Gibert Joseph rachĂšte Gibert si les apparences sont sauvĂ©es, Ă lâintĂ©rieur le navire prend lâeau on y voit une absorption plutĂŽt quâune volontĂ© de redressement. Les dĂ©s Ă©taient pipĂ©s ! regrette un responsable syndical CGT. Une fois la menace dâun concurrent Ă©cartĂ©e, la direction a refusĂ© de mener un rĂ©el plan dâinvestissement. TrĂšs vite, il a Ă©tĂ© question de rĂ©duire des postes, de fermer progressivement des enseignes⊠à nous dĂ©sormais dâadopter leur mĂ©thode de travail, et tant pis si nous aurions pu apporter une plus-value sur le systĂšme dâoccasion, savoir-faire historique de la branche. Ils ont refusĂ© de nous Ă©couter. »PĂ©ripĂ©ties en cascadeĂ ces dĂ©boires en interne, sâajoute une fois de plus une actualitĂ© chaotique refroidis par les rassemblements des Gilets jaunes, flĂąneurs et touristes dĂ©sertent le Quartier latin. LâannĂ©e suivante, les manifestations contre la rĂ©forme des retraites prennent le relais, et la grĂšve des transports qui sâensuit paralyse la capitale. La crise sanitaire du printemps dernier vient couronner ces pĂ©ripĂ©ties. Ultime coup de massue Ă la sortie du confinement, le groupe apprend que lâimmeuble abritant lâenseigne centrale du 5 place Saint-Michel a Ă©tĂ© vendue par la famille. Celle-lĂ , personne ne lâavait vue venir, pas mĂȘme la direction. Ils pensaient sans doute fermer les petits et garder le gros, mais la vente sâest aussi faite dans leur dos », raconte notre source. Comment faire alors pour justifier lâexistence de ces autres boutiques satellites qui lui faisaient face, de lâautre cĂŽtĂ© de la fontaine ? PrivĂ©s de leur lĂ©gitimitĂ©, les sites se voient Ă leur tour contraints de fermer seules les enseignes Gibert Jeune des 23 et 27 du quai Saint-Michel, Ă quelques mĂštres de la place, sont prĂ©servĂ©es. Ă la caisse du 23, les chuchotements vont bon train Et elle, elle reste ? - Il me semble oui, jâespĂšre⊠- On y comprend rien, pas trĂšs claire cette maniĂšre de procĂ©der ! ». Ă cĂŽtĂ©, lâambiance est plus calme Covid oblige, peu de clients dans cette boutique spĂ©cialisĂ©e tourisme et langues Ă©trangĂšres⊠ce qui nâempĂȘche pas une certaine fĂ©brilitĂ©, comme en atteste une employĂ©e qui affiche plusieurs dĂ©cennies d'enseigne au compteur Ce magasin nâest pas concernĂ© par la fermeture, mais son personnel, lui, est directement touchĂ© par le plan social. Ni elle ni moi ne remplissons les critĂšres de sĂ©lection » prĂ©cise-t-elle en dĂ©signant sa collĂšgue. Comprendre toutes deux ont Ă©tĂ© remerciĂ©es, en un temps record. Et maintenant ? Il va falloir trouver. Avec toutes les consĂ©quences quâune recherche dâemploi implique en ce moment, et Ă cet Ăąge⊠» Pudique, elle nâachĂšvera pas sa phrase. Disparition dâun patrimoine »Et cette fameuse clientĂšle dâhabituĂ©s, est-elle sincĂšrement affectĂ©e ? Camille et Adam, Ă©tudiants dâune vingtaine dâannĂ©es en mĂ©diation culturelle Ă La Sorbonne-Nouvelle Paris III, sâapprovisionnent chez Gibert rĂ©guliĂšrement. Lâoccasion de donner une deuxiĂšme vie au livre » une idĂ©e qui les sĂ©duit et leur permet au passage quelques Ă©conomies. La Fnac câest moins Ă©thique, plus cher, et on sây perd », rĂ©sume Adam, qui se sent davantage ciblĂ© par les ouvrages mis en avant ici. Ils lâadmettent volontiers en pratique, la fermeture ne devrait pas changer leurs habitudes vu le nombre dâenseignes encore prĂ©sentes. Il nâempĂȘche ça fait un pincement au cĆur », soupire Camille. Ma mĂšre y allait dĂ©jĂ quand elle-mĂȘme Ă©tait Ă©tudiante Ă Jussieu. En arrivant Ă la fac, jâai eu lâimpression de mâinscrire dans une histoire qui prĂ©existait Ă ma naissance ; et aujourd'hui, ce patrimoine est en train de disparaĂźtre ! Ȉ quelques encablures, en remontant vers le jardin du Luxembourg, câest la maison-mĂšre lâenseigne centrale de Gibert Joseph, 26 boulevard Saint-Michel. 4 200 mĂštres carrĂ©s de surface, 400 000 rĂ©fĂ©rences, 15 millions de volumes vendus par an ; difficile de voir en quoi les fermetures rĂ©centes pourraient entacher les affaires. Au milieu de cette fourmiliĂšre, nous croisons Yesel et Soumaya, des livres plein les bras. Pour ces jeunes Ă©tudiantes en classe prĂ©paratoire au prestigieux lycĂ©e voisin Henri IV, ces sorties sont une sorte de rituel, de ceux qui soudent les bandes et font le sel de ces annĂ©es. Les profs nous orientent souvent vers des rĂ©fĂ©rences quâon ne trouve quâici, expliquent-elles. Câest plus abordable, aussi. Et on tombe toujours sur des pĂ©pites ! ». Elles parviennent mĂȘme Ă rencontrer des gens. Des psys, des fans dâarts martiaux, de grands voyageurs⊠et vous aujourdâhui ! ». Les priver de ce lieu, ce serait une catastrophe ; on a eu trop peur que ce soit ce magasin-lĂ qui ferme ! » avouent-elles, penaudes. Surtout, ce qui a dĂ©contenancĂ© Soumaya, câest la maniĂšre dont elle a appris la nouvelle Je lâai lu dans The Guardian quotidien britannique, ce qui mâa fait rĂ©aliser la renommĂ©e internationale de lâenseigne⊠»En redescendant vers la Seine, la place Saint-Michel affiche triste mine, malgrĂ© la douceur du soleil de mars. Ă cĂŽtĂ© des enseignes fermĂ©es, des restaurants qui le sont tout autant - exception faite dâun crĂȘpier et son stand Ă emporter, dont les effluves se mĂȘlent Ă lâair printanier. Des camions de dĂ©mĂ©nagement stationnent devant les enseignes qui se vident, ne ressemblant dĂ©jĂ plus quâĂ des entrepĂŽts. Une page dâhistoire se tourne reste Ă savoir Ă quoi elle laissera place. Jâaimerais suivre cet endroit toute ma vie et devenir cette mamie de 85 ans qui racontera aux petits jeunes comment câĂ©tait avant ! » sâexclame Yesel. On aimerait voir ce quâelle y LIRE AUSSI "Dimanche dernier, jâai fait une journĂ©e Ă 3 âŹ" le SOS des bouquinistes Ă©tranglĂ©s par le Covid
TouchĂ© de plein fouet par la concurrence du e-commerce et la numĂ©risation des marchĂ©s de la musique et du livre, Virgin Megastore va purement et simplement disparaĂźtre en France, aprĂšs avoir Ă©tĂ© rayĂ© du paysage commercial britannique il y a plusieurs annĂ©es. Le fonds dâinvestissement Butler Capital Partners, qui avait rachetĂ© Ă LagardĂšre 74% du capital du distributeur de produits culturels en 2008 LagardĂšre en conservant 20%, nâest pas parvenu Ă le redresser. Ses pertes dâexploitation sont rĂ©currentes, son chiffre dâaffaires sâest effondrĂ©. Au point que, le 9 janvier 2013, Virgin Megastore a dĂ©posĂ© le bilan. Le tribunal de commerce a rejetĂ©, le 10 juin, toutes les offres de reprise partielle de la chaĂźne, les jugeant insatisfaisantes. Il a prononcĂ© sa liquidation le 17 juin. Rappel des 2012. La direction de Virgin Megastore annonce la fermeture des magasins de Metz puis de Toulouse. Au total, 46 emplois sont en jeu. Durant les mois prĂ©cĂ©dents, les points de vente de Saint-Denis, de MĂ©rignac et du Carrousel du Louvre Ă Paris ont dĂ©jĂ baissĂ© le rideau, ce qui porte Ă cinq le nombre de fermetures de magasins programmĂ©es en lâespace dâun mars. Virgin Megastore va-t-il aussi fermer son navire amiral des Champs-ElysĂ©es Ă Paris, ouvert en 1988 ? Câest ce quâaffirme Le Figaro ». Un porte-parole de Butler Capital Partners, propriĂ©taire de lâenseigne, dĂ©ment. Un dĂ©part de la prestigieuse avenue nâest pas Ă lâordre du jour », assure quâun dĂ©part des Champs-ElysĂ©es nâest pas dâactualitĂ© 05/03/201224 mai. Le dĂ©part du prĂ©sident du directoire de Virgin Megastore, Jean-Louis Raynard, en poste depuis moins dâun an, est actĂ©. Il serait liĂ© Ă la stratĂ©gie mise en place au sein du groupe. Les syndicats annoncent par ailleurs avoir obtenu du tribunal de grande instance de Paris lâannulation du projet de fermeture des magasins de Metz et Toulouse, dont les modalitĂ©s seront rediscutĂ©es avec les reprĂ©sentants du dĂ©part du patron, la prĂ©sentation de la nouvelle stratĂ©gie reportĂ©e 25/05/20121er juin. Christine Mondollot, ancienne dirigeante du BHV, devient prĂ©sidente du directoire de Virgin en remplacement de Jean-Louis juin. La nouvelle prĂ©sidente annonce un autre plan de sauvegarde de lâemploi PSE portant sur 34 postes au siĂšge administratif de lâenseigne, Ă Clichy-sur-Seine. Au total, Virgin prĂ©voit donc de supprimer 80 postes sur La nouvelle patronne ne cache pas les difficultĂ©s du groupe dans des marchĂ©s culturels en chute depuis assez longtemps ». Selon elle, une dizaine de magasins sur 28 sont dĂ©ficitaires, dont le navire amiral des Champs-ElysĂ©es. Elle se donne deux ans pour restructurer lâ dĂ©cembre. Dans un communiquĂ©, les syndicats Sud et Solidaires Ă©voquent la fermeture de dix magasins sur 26. Les points de vente de Montpellier, Lyon et Strasbourg seraient notamment concernĂ©s. La direction se refuse Ă tout dĂ©cembre. Le Virgin Champs-ElysĂ©es est bien condamnĂ© Ă fermer. Le comitĂ© dâentreprise est chargĂ© dâexaminer une offre de rĂ©siliation amiable du bail du magasin du 52-56 avenue des Champs-ElysĂ©es de la part dâinvestisseurs qataris ayant rachetĂ© lâimmeuble en juin 2012. Une offre gĂ©nĂ©reuse que le groupe en difficultĂ©s peut difficilement dĂ©cembre. Les syndicats du groupe appellent les salariĂ©s Ă la grĂšve pour sâopposer au projet de cession du bail des Champs-ElysĂ©es aux qataris. La mobilisation vise Ă Ă©tablir un rapport de force avec la direction et les actionnaires de Virgin, dĂ©terminĂ©s, selon eux, Ă dĂ©monter mĂ©thodiquement le rĂ©seau, magasin par magasin ».7 janvier 2013. La direction de Virgin Megastore convoque un comitĂ© dâentreprise extraordinaire dont lâobjet va porter sur le projet de dĂ©claration de cessation de paiements de lâentreprise. Celle-ci nâest plus en mesure de payer ses crĂ©anciers. Elle accumulerait 22 millions dâeuros de dettes. AprĂšs une interruption, le comitĂ© dâentreprise se poursuit le 8 janvier, en prĂ©sence dâun reprĂ©sentant de Butler Capital magasins Virgin proches du dĂ©pĂŽt de bilan 07/01/2013Virgin le comitĂ© dâentreprise va rencontrer lâactionnaire 08/01/20139 janvier. Virgin Megastore dĂ©pose le bilan. Les syndicats dĂ©noncent lâincurie de gestion des dirigeants et propriĂ©taires. Ces derniers jouent lâapaisement et assurent que lâouverture dâune procĂ©dure de redressement judiciaire va permettre de rechercher diffĂ©rentes solutions pour la sociĂ©tĂ© ». A savoir la recherche dâun partenaire auquel sâadosser ou encore la cession globale ou par appartements. La ministre de la Culture, AurĂ©lie Filippetti, elle, dĂ©nonce la concurrence dĂ©loyale faite Ă Virgin par certaines entreprises comme le gĂ©ant amĂ©ricain du commerce en ligne Amazon. Elle affirme que lâEtat ne nationalisera pas lâ janvier. Virgin Megastore est placĂ© en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de en redressement judiciaire 15/01/201318 janvier. Patrick Zelnik, cofondateur en 1988 avec Richard Branson du Virgin des Champs-ElysĂ©es et propriĂ©taire de la maison de disques NaĂŻve, annonce aux Echos quâil veut dĂ©poser une offre de reprise de lâenseigne et crĂ©er un nouveau concept de souk culturel ». Il nâa cependant pas les moyens de financer seul ce projet et espĂšre obtenir lâappui du Fonds stratĂ©gique dâ Patrick Zelnik veut dĂ©poser une offre de reprise 18/01/201320 fĂ©vrier. Le comitĂ© dâentreprise de Virgin est informĂ© que le plan de redressement Ă©laborĂ© par la direction nâa pas Ă©tĂ© jugĂ© viable par lâadministrateur judiciaire. En consĂ©quence, lâenseigne sera vendue. Le plus probable est que Virgin Megastore soit cĂ©dĂ© par avril. Le dĂ©lai initial fixĂ© par le tribunal de commerce de Paris pour le dĂ©pĂŽt des offres de reprise des 26 magasins de Virgin Megastore arrive Ă expiration. Contrairement aux attentes, ni Patrick Zelnik ni la FNAC ni Cultura nâont fait de proposition de reprise partielle cependant, lâadministrateur judiciaire a dĂ©cidĂ© de prolonger la pĂ©riode pendant laquelle dâĂ©ventuels repreneurs pourront se dĂ©clarer. Cinq offres ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es celle de Rougier & PlĂ©, la chaĂźne de loisirs crĂ©atifs, porte sur 11 points de vente ; 2 autres concernent les unitĂ©s de Bayonne et de BarbĂšs, Ă Paris, selon lâintersyndicale ; et 2 propositions de rachat de droit au bail ou de rĂ©siliation amiable de baux complĂštent le tout. 300 emplois pourraient ĂȘtre sauvĂ©s, mais personnel se retrouve sous la menace dâun plan social qui pourrait concerner au moins 700 autres mai. A la nouvelle date limite pour le dĂ©pĂŽt des offres de reprise Rougier & PlĂ© retire finalement sa proposition. Sont encore en lice Cultura pour 2 magasins et 52 postes, Vivarte 10 points de vente et 173 postes, Zara 4 sites et Unibail idem, ainsi que mai. Quelque 150 salariĂ©s de Virgin manifestent Ă nouveau devant le magasin parisien des Champs-ElysĂ©es en attendant dâĂȘtre fixĂ©s sur leur sort. Finalement, le tribunal de commerce de Paris, qui devait examiner les offres de reprise, dĂ©cide de reporter sa dĂ©cision au 10 juin. En outre, de nouveaux repreneurs Ă©ventuels pourront se dĂ©clarer jusquâau 5 juin. Le tribunal de commerce de Paris rejette toutes les offres partielles de reprise de Virgin, les jugeant insatisfaisantes tant du point de vue financier que du point de vue du juin. Les 26 magasins de Virgin Megastore baissent dĂ©finitivement le rideau officiellement pour des raisons de sĂ©curitĂ© ».17 juin. Le tribunal de commerce prononce la liquidation de Virgin Megastore. Les salariĂ©s sur le carreau restent mobilisĂ©s et continuent Ă occuper 8 points de vente, dans lâobjectif dâobtenir les meilleures conditions de dĂ©part possible. 20 juin. Un accord est signĂ© entre les organisations syndicales de Virgin et le mandataire judiciaire. Comme ils le demandaient, les salariĂ©s ont obtenu que lâenveloppe consacrĂ©e au plan de sauvegarde pour lâemploi, qui touchera les 960 salariĂ©s de lâenseigne et la quarantaine de salariĂ©s des filiales, soit portĂ©e de 8 Ă 15 millions dâeuros. 2,5 millions seront versĂ©s par Butler Capital Partners et le reste sera pris sur les fonds disponibles dans lâentreprise. Un comitĂ© dâentreprise est programmĂ© le 24 juin pour Ă©voquer les modalitĂ©s prĂ©cises du plan Virgin disparaĂźt du paysage commercial français 17/06/2013La FNAC rĂ©siste mieuxFrappĂ©e par les mĂȘmes maux que Virgin Megastore, la FNAC rĂ©siste mieux que son concurrent. Lâenseigne propriĂ©tĂ© de PPR, qui doit ĂȘtre introduite en Bourse le 20 juin, a enregistrĂ© en 2012 une diminution de 1,6% de son chiffre dâaffaires en France, mais dans des marchĂ©s en baisse moyenne de 10%. Son PDG, Alexandre Bompard, a mis en place des mesures dâĂ©conomies, mais tente aussi de faire Ă©voluer le concept, avec la crĂ©ation dâespaces services et enfants et dâun rayon maison et design. Il mise en outre sur la montĂ©e en rĂ©gime de la stratĂ©gie multicanal, ayant dĂ©jĂ rĂ©alisĂ© en 2012 14 % des ventes de lâenseigne. Il prĂ©voit enfin de dĂ©velopper la FNAC sâapprĂȘte Ă sâintroduire en Bourse dans un contexte tendu 17/06/2013FNAC comment Alexandre Bompard veut sĂ©duire les investisseurs 02/06/2013
Ăconomie Les deux groupes se sont accordĂ©s pour se rapprocher, aprĂšs que la Fnac a relevĂ© son offre. L'ensemble dĂ©tiendra plus de 300 magasins en France. Photo d'un magasin Fnac magasin Fnac Ternes prise le 27 septembre 2006 Ă Paris. © AFP PHOTO/FRED DUFOUR Il y a du changement dans l'air pour le consommateur français. La Fnac et Darty se sont mis d'accord pour se rapprocher de maniĂšre amicale. L'enseigne contrĂŽlĂ©e par le groupe Kering, ex-Pinault-Printemps-Redoute PPR, et fondĂ©e par François Pinault Ă©galement actionnaire du Point via sa holding ArtĂ©mis, NDLR a relevĂ© son offre pour crĂ©er un nouveau gĂ©ant, dont les ventes dĂ©passeront les 7 milliards d'euros et dont la Fnac dĂ©tiendra Ă terme la majoritĂ© du capital. Le groupe Fnac propose dĂ©sormais une offre mix en titres et en cash, avec 1 action Fnac pour 37 actions Darty et une partie en numĂ©raire qui valorise au final Darty Ă environ 850 millions d'euros, indique le communiquĂ©. CotĂ©e Ă la Bourse de Londres, l'enseigne britannique a retrouvĂ© l'Ă©quilibre l'annĂ©e derniĂšre, avec un bĂ©nĂ©fice net de 14 millions d'euros en 2014, pour des ventes de 3,5 milliards d'euros. Les deux rĂ©seaux rĂ©unis reprĂ©sentent une force de frappe importante dans la distrution de biens culturels et d'Ă©lectromĂ©nager. La Fnac possĂšde plus d'une centaine de magasins en France 111 et y emploie environ 10 000 personnes. Darty revendique plus de 200 succursales sur le territoire français. Ces derniĂšres annĂ©es, l'agitateur culturel » a dopĂ© ses ventes Ă l'international, en s'installant par exemple au BrĂ©sil. Mais son modĂšle Ă©conomique a Ă©tĂ© fragilisĂ© par la chute des ventes de disques et une concurrence fĂ©roce dans le secteur de la distribution en ligne. RepositionnĂ©e, la Fnac, qui a fermĂ© plusieurs magasins Ă Paris, dont celui emblĂ©matique de La Bastille reconverti en salle de sports, a repris des couleurs. Ses profits ont atteint environ 40 millions d'euros en 2014, pour des ventes de prĂšs de 4 milliards d'euros. Ă l'origine de ce redressement, qui a suscitĂ© des mĂ©contentements de la part des syndicats, se trouve Alexandre Bompard, ancien patron d'Europe 1 et ancien directeur de cabinet du prĂ©sident Bertrand MĂ©heut Ă Canal+. DĂšs son arrivĂ©e en 2010, Alexandre Bompard redessine la stratĂ©gie du groupe, notamment avec des ouvertures de magasins en province, puis il pilote l'introduction en Bourse du groupe en 2013. Le nouvel ensemble va dĂ©sormais soumettre l'opĂ©ration au feu vert des autoritĂ©s de la concurrence. Pour l'heure, le groupe a dĂ©cidĂ© de garder sĂ©parĂ©s les deux rĂ©seaux Fnac et Darty et de ne pas changer leurs noms, bien connus des consommateurs. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Avec Darty, la Fnac crĂ©e un nouveau gĂ©ant de la distribution 8 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă la charte de modĂ©ration du Point.
Dans un courrier adressĂ© Ă la direction de la Fnac, consultĂ© par l'AFP, le syndicat demande l'ouverture d'une nĂ©gociation "afin de permettre et d'encadrer le reclassement interne" des 68 salariĂ©s de la Fnac-Beaugrenelle XVe arrondissement. Le rĂ©gulateur français de la concurrence a annoncĂ© lundi qu'il autorisait le projet de rachat de l'enseigne d'Ă©lectromĂ©nager Darty Ă condition que la Fnac cĂšde six magasins en rĂ©gion parisienne cinq Darty et un Fnac. Pour la CGT, ce qui est prĂ©sentĂ© comme une "cession" est "en rĂ©alitĂ© une fermeture effective d'un Ă©tablissement" et "se doit d'ĂȘtre traitĂ©e comme telle au regard des consĂ©quences sur les emplois des salariĂ©s". Le syndicat demande leur reclassement interne et "plus particuliĂšrement au sein des Ă©tablissements de la sociĂ©tĂ© Fnac-Paris". Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Dans un communiquĂ©, le syndicat s'interroge par ailleurs sur la "multiplication des dĂ©cisions prises par les pouvoirs publics en faveur des intĂ©rĂȘts personnels" du PDG du groupe, Alexandre Bompard, dont le pouvoir "ne semble avoir aucune limite" et dont la "responsabilitĂ© sociale n'en est que plus engagĂ©e". Le syndicat Ă©voque la dĂ©cision de l'AutoritĂ© de la concurrence portant sur cinq cessions, "loin des 20 Ă 40 fermetures de magasins" redoutĂ©es. Il cite l'introduction dans la loi travail du rĂ©fĂ©rendum d'entreprise, "moins d'une semaine" aprĂšs l'annonce par les syndicats CGT, SUD et FO qu'ils feraient opposition Ă l'accord sur le travail dominical et en soirĂ©e conclu Ă la Fnac. Il mentionne aussi la localisation des zones touristiques internationales ZTI Ă Paris, qui recouvrent tous les magasins de l'enseigne, et rappelle l'amendement dit Bompard, introduit au SĂ©nat lors de l'examen de la loi Macron en mai 2015. Finalement repoussĂ© par l'AssemblĂ©e, il autorisait les commerces de dĂ©tail de biens culturels Ă dĂ©roger Ă la rĂšgle du repos dominical. Pour sa dĂ©cision, l'AutoritĂ© de la concurrence a expliquĂ© avoir pour la premiĂšre fois pris en compte la distribution sur internet dans son Ă©valuation. sp/db/phc Les plus lus OpinionsLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne Rosencher
enseigne concurrente de la fnac Ă fermer en france